Battambang - Cambodge

On arrive donc par bateau à Battambang, seconde ville du Cambodge à l'est du pays (côté Thaïlande). La ville en elle-même ne vaut pas vraiment le détour mais la campagne alentour est sympa surtout qu'on a besoin de repos après les quelques jours à Siem Reap. 

On loue un scooter (car l'hôtel pas trop cher qu'on a trouvé est un peu excentré) et que c'est sympa pour visiter d'être libre d'aller où on veut ;).

On ira voir deux temples : Wat Ek et Wat Banan de la même époque qu'Angkor (X siècle). Il est difficile de faire mieux que les temples d'Angkor (mais on attend de voir ceux à côté de Yogjakarta en Indonésie ;)) surtout qu'ils tombent littéralement en ruine, d'autant plus que pour Wat Banan, il faut gravir plus de 300 marchés bien raides (on se demande après coup si le jeu en vaut la chandelle).

Wat Ek

Immense Bouddha

Hôtel dédié a bouddha (les mauvais esprits pouvant trouver refuge dans les arbres) 

Le temple jusque a côté 

Wat Banan

Fleurs de frangipanier 

Et on visitera également Phnom Sampeu où les nombreuses grottes ont servi au massacre (et à l'entreposage) de milliers de personnes durant les 4 années où Khmers Rouges seront au pouvoir 1975-1979, c'est le Kampuchéa démocratique (mais en fait pas dutout démocratique). Pour rendre hommage aux victimes, il y a un temple et de nombreux bouddhas. 

:D!!!!

Ce singe a trop abusé des bananes !!

Ce qui nous a particulièrement plu, c'est de voir la campagne Cambodgienne, ses villages et ses habitants où la vie suit son cours sans être influencée par les touristes - un Cambodge plus représentatif. On prend son essence dans des gargotes (l'essence est mise dans des bouteilles en verre type coca ou whisky), les enfants nous font des grands bonjours avec un sourire magnifique, on se sent moins harcelé (ok en ville il y a toujours des tuktuk mais bon), les gens vaquent à leurs occupations sans se soucier de nous et d'essayer de nous vendre quelque chose.

Anecdote du coin: on a crevé un pneu à la sortie d'un temple (en même temps scooter de ville sur chemin blindé de trous et de cailloux - étonnant que cela nous soit arrivé qu'une fois). Heureusement, les gens sont hyper sympas. Un mec nous a aidé en prenant Maryne a l'arrière de son scooter et nous a conduit à un réparateur - on a payé 0,3 $ (dédicace à Émilie et Manu, si vous nous lisez - avec nos foutus iphone, on n'a pas pu commenté votre article sur Kampot).

Prochaine étape : Phnom Penh, la capitale.